Dédicace de dernière minute sur le stand de la librairie Jeux de Mots à la Journée du Terroir, à Tabanac. Demain toute la journée, dimanche 24 nov.
http://www.mairie-tabanac.fr/userfiles/terroir%202013.pdf
samedi 23 novembre 2013
dimanche 27 octobre 2013
Séréna : relue et peaufinée .
Bonjour
tout le monde,
Le titre
définitif de l’histoire de sorcières est La fée maléfique. Les premiers
manuscrits seront envoyés cette semaine aux maisons d’édition…
Un dernier extrait :
Au fur et à mesure des jours qui
passent, mon apparence change. Il ne me reste plus que cinq dents toutes sales.
Pleines d’un joli tartre entièrement naturel. Je suis parvenue à glisser une
longue mèche blanche dans ma chevelure noir corbeau grâce à une formule de fée et
mes sourcils sont velus comme ceux d’un bûcheron du Grand Nord. J’ai les ongles
extrêmement longs et sales. Dès que je ne les trouve plus assez crasseux, je
vais remuer de la boue dans le jardin de l’Académie… je ne connais pas de formule
magique pour tout, je dois encore me débrouiller sans pouvoir !
Mon apparence ne réjouit évidemment pas
mes parents mais ils sont contents de me savoir enfin heureuse. Les voisins se
pincent le nez sur mon passage quand ils me croisent le matin et le soir… je
leur réponds par un grand sourire puant et quasi-édenté qui les fait frissonner
à chaque fois.
Un jour, je fais une découverte
étonnante : je tombe au hasard des rayonnages sur un livre d’histoire dans
lequel une grande partie est consacrée à Mizzi Laudaxus, l’ancienne maîtresse
de Natachouette. Je l’emprunte et décide de le dévorer au plus vite en rentrant
chez moi.
dimanche 29 septembre 2013
Chatonou
Bonjour,
l'album est paru! J'en ai reçu des exemplaires et suis très content du résultat. Beau papier, typo sympa, dessins rigolos... Maintenant, il ne me reste qu'à me battre pour ce bébé afin qu'il atterrisse sur toutes les étagères de France. Au bas mot.
Je suis en train d'organiser des dédicaces, j'alimenterai au fur et à mesure l'onglet Rencontres. Le livre sera rapidement disponible en librairie ou sur Internet, mais les plus pressés peuvent passer par moi!
A bientôt, Emmanuel
l'album est paru! J'en ai reçu des exemplaires et suis très content du résultat. Beau papier, typo sympa, dessins rigolos... Maintenant, il ne me reste qu'à me battre pour ce bébé afin qu'il atterrisse sur toutes les étagères de France. Au bas mot.
Je suis en train d'organiser des dédicaces, j'alimenterai au fur et à mesure l'onglet Rencontres. Le livre sera rapidement disponible en librairie ou sur Internet, mais les plus pressés peuvent passer par moi!
A bientôt, Emmanuel
mardi 27 août 2013
Séréna n'a pas eu de vacances, elle.
Bonjour tout le monde,
Voici un nouvel extrait de l'histoire de
Séréna, dont je pense que je vais changer le titre.
J'en ai presque terminé, mais je sens que
la relecture et le peaufinage risquent d'être longs, comme à chaque fois!
A bientôt, Emmanuel
Mais j’y pense, ma verrue ! Je ne m’en suis pas occupée encore !
Je pourrais très bien ne pas me laver pendant quelques temps, histoire d’être
sûre qu’un joli bouton purulent daigne bien faire irruption sur mon nez. Mais
je sais que c’est peine perdue, ma peau nourrie depuis des années aux fruits et
légumes ne se laissera pas envahir comme ça. Et si je m’étalais de l’œuf pourri
et du lait caillé sur le visage, ou de la crotte de dragon ? Ce serait
trop long.
Ah, si seulement je pouvais mettre la main sur un grimoire de
sorcière ! Les rares choses que j’ai apprises et retenues à l’Institut ne
me sont vraiment d’aucune utilité. Il faut que je fasse tout sans pouvoir
magique, quel ennui. Tant pis !
Tout de même, je décide de ne pas me laver jusqu’à nouvel ordre.
Ainsi, mes cheveux vont prendre une drôle de forme et avec un peu de chance, je
vais commencer à sentir le vieux bouc.
Une idée de génie maléfique naît dans mon esprit : je m’empare de ma
brosse à dents et la frotte longuement contre mes bottes poussiéreuses et
crasseuses. Puis j’entreprends de me laver les dents avec. L’effet est assez
désagréable mais visuellement, c’est réussi : mes dents parfaites sont
recouvertes d’une fine couche noirâtre et malodorante.
Je suis tellement absorbée par ma transformation que j’en viens à oublier
Natachouette, endormie sur mon épaule. Elle est si légère que je ne la sens
même plus. Sa présence à mes côtés me semble si naturelle que j’ai l’impression
de l’avoir toujours eue en ma compagnie. Pendant toute la soirée, mes
parents et moi ne nous adressons pas la parole. Ils restent en bas pendant que
je me terre dans ma chambre, rêvant d’une nouvelle vie.
Le lendemain, mon arrivée fait sensation à l’Institut. Sur tout le trajet
vers l’école, parcouru à pied pour profiter pleinement de ma nouvelle
condition, j’ai encore fait des dégâts : j’ai effrayé un couple d’amoureux
qui se bécotaient sur un banc et un vieux pépé qui promenait son chien.
A l’Institut, mon absence a été remarquée car j’ai raté la moitié de la
journée d’hier en m’enfuyant par la fenêtre des toilettes. Sur le trottoir,
tout ce petit monde se recule en tremblant sur mon passage et je fends la foule
avec jubilation. Sur mon passage, les réflexions fusent et les nez se
pincent :
- Elle est folle, c’est certain !
- En plus, elle a récupéré une chouette, quelle honte !
- Regardez cette harpie, vêtue entièrement de noir. En plus, elle sent la
charogne !
lundi 12 août 2013
Chatonou: nouvelles illustrations
Bonsoir,
voici trois nouvelles illustrations tirées de Chatonou...et j'ai rajouté la future 1ère de couverture, ci-contre à droite.
A bientôt, Emmanuel
voici trois nouvelles illustrations tirées de Chatonou...et j'ai rajouté la future 1ère de couverture, ci-contre à droite.
A bientôt, Emmanuel
mardi 30 juillet 2013
Chatonou: premières images
Bonjour,
Voici 3 illustrations qui figureront dans Chatonou. Le
livre sera imprimé au début du mois de Septembre et sera disponible à la vente
à la fin de même mois.
Cet album est illustré par Céline Cristini : http://www.editionshenry.com/index.php?id_article=199.
J’attendais impatiemment de voir à quoi allait ressembler
ce nouveau bébé, et je suis ravi du résultat!
Raconté par un petit garçon, il décrit les aventures d’un
chat un peu foufou et très joueur.
Aucune ressemblance avec son auteur, évidemment…
A bientôt, Emmanuel
jeudi 25 juillet 2013
Quelque lignes de Séréna
Bonjour,
l'écriture avance... je vous propose un extrait de La fée contrariée,
Ces lignes sont les toutes premières de l'histoire.
A bientôt!
Emmanuel
l'écriture avance... je vous propose un extrait de La fée contrariée,
Ces lignes sont les toutes premières de l'histoire.
A bientôt!
Emmanuel
Quelle
plaie ! Comme tous les matins depuis huit ans maintenant, mon horrible
réveil rose bonbon me sort du sommeil pour m’intimer d’aller à l’école. Mais pas
n’importe quelle école, attention messieurs-dames ! Une école de
fées….beeeeeeeeeeurk ! J’en ai vraiment horreur.
Ma
famille est une famille de fées depuis la nuit des temps. J’ai même un illustre
grand-père nommé Sacrilus qui figure sur nos pièces de monnaie ! En tant que
fille, on attend de moi que je sois un exemple de douceur et de gentillesse… et
c’est très dur, croyez-moi ! Mes
parents savent que je ne suis pas l’ange qu’ils attendaient et s’appliquent à
faire de moi, Séréna Blackwood, une fée irréprochable. Ainsi, dès mes sept ans,
j’ai été envoyée à la plus prestigieuse école du pays, l’Institut Clochette. Là
se pressent chaque jour des centaines d’apprenties-fées toutes ravies de leur
sort. J’ai l’impression d’être parfois la seule à y aller en traînant des
pieds !
Nous
avons là-bas toutes sortes de cours destinés à faire de nous des fées somptueuses
et parfaites. Des cours de magie ou de potion évidemment, mais essentiellement
des cours ennuyeux tels que :
-
Diction, 3 heures par semaine : une fée doit parler en articulant et d’une
voix pure comme la lumière des étoiles.
-
Chant, 5 heures par semaine : une fée doit savoir chanter d’une voix
délicate, telle la rosée du matin.
-
Vocabulaire, 4 heures par semaine : une fée doit s’exprimer dans un
langage châtié, poétique et précis.
-
Mode, 6 heures par semaine : une fée doit être vêtue impeccablement,
uniquement de bleu ou de blanc. Les modèles doivent être régulièrement
renouvelés pour être à la pointe de l’élégance.
-
Couture, 2 heures par semaine : une fée doit pouvoir raccommoder et
rapiécer ses chapeaux, capes et sandales.
Tous
ces cours me rendent malade, mais malade à vomir tripes et boyaux !
vendredi 12 juillet 2013
La fée contrariée
Bonjour,
après une semaine loin de l'école et de ses charmants êtres de petite taille appelés enfants, je me replonge dans l'écriture.
Cette histoire s'appelle La fée contrariée . La fée est une adolescente appelée Séréna Blackwood. Elevée pour devenir une fée parfaite et donc ennuyeuse, elle ne rêve que d'une chose: être une sorcière et vivre sa propre vie. Ainsi, elle s'amuse à faire régner le mal et la terreur!
Un extrait bientôt...
A bientôt, Emmanuel
après une semaine loin de l'école et de ses charmants êtres de petite taille appelés enfants, je me replonge dans l'écriture.
Cette histoire s'appelle La fée contrariée . La fée est une adolescente appelée Séréna Blackwood. Elevée pour devenir une fée parfaite et donc ennuyeuse, elle ne rêve que d'une chose: être une sorcière et vivre sa propre vie. Ainsi, elle s'amuse à faire régner le mal et la terreur!
Un extrait bientôt...
A bientôt, Emmanuel
dimanche 23 juin 2013
Mike: it's alive!
Bonsoir,
l’été est enfin là, et j’ai l’immense plaisir de vous
annoncer que Mike, ours blanc est enfin bouclé… relue, peaufinée,
rallongée, la version 2.0 me satisfait enfin. Je propose le texte dès cette
semaine à quelques éditeurs ciblés en croisant les doigts.
Et puis, la grande nouvelle, c’est que j’ai réussi à écrire
une histoire SANS enfant et SANS école, enfin ! Aussi, les personnages
principaux ne sont que des ours, même si des hommes rôdent…
Je me replonge donc maintenant dans mon histoire de sorcières,
que je prévois plus légère et humoristique que Mike.
lundi 20 mai 2013
Mike et les sorcières
Bonjour
tout le monde,
Je
vous sens frémissants à l’idée d’avoir des nouvelles de ce bon vieux Mike,
alors je me suis dit que j’allais vous en donner .
Eh
bien, il n’avance pas aussi bien que prévu ! Je suis sur l’écriture de
cette histoire depuis près de 2 mois ½ et ne suis toujours pas satisfait du
résultat. Je pense avoir passé énormément plus de temps à corriger et à modifier
des pans entiers du récit qu’à faire réellement avancer la narration. Ce roman
est mon sixième et c’est celui que j’ai le plus de mal à boucler !
Alors
en attendant, j’ai décidé de le laisser un peu de côté et de m’atteler à un
nouveau projet.
Le
titre est inconnu, alors pour l’instant le document Word s’appelle « Truc
des sorcières ». Je vais tenter d’écrire une histoire amusante qui devra
faire rire. J’aimerais que ce soit différent des autres textes beaucoup plus
sérieux que j’ai écrits jusqu’à maintenant et qui abordent des thèmes comme le
cancer, le handicap ou le racisme. Ceux qui me connaissent savent que je suis
un joyeux drille (sacrée expression surannée ça !), alors je vais essayer
d’écrire à mon image !
Petit
point sur deux rendez-vous à venir, pour dédicacer le recueil de nouvelles de
la Lune Vague :
Samedi
prochain 25 mai à la Librairie Jeux de mots à Cadillac,
Samedi
8 juin à la Librairie Georges de Talence, pour les amis de la CUB !
A
bientôt, Emmanuel
mercredi 10 avril 2013
Mike, un petit extrait?
Bonsoir tout le monde,
Voici un extrait de Mike, ours blanc, le roman Jeunesse que je suis en train de fignoler. J'ai encore quelques ajustements à faire et des choses à peaufiner, notamment la fin de l'histoire.
Cette histoire sera bien plus courte que les dernières, nous verrons si elle trouve preneur chez une maison d'éditions!
Pour situer le contexte de l'extrait, Mike se retrouve au pays des ours bruns et leur accueil n'est pas des plus cordiaux.
A bientôt, Emmanuel
Voici un extrait de Mike, ours blanc, le roman Jeunesse que je suis en train de fignoler. J'ai encore quelques ajustements à faire et des choses à peaufiner, notamment la fin de l'histoire.
Cette histoire sera bien plus courte que les dernières, nous verrons si elle trouve preneur chez une maison d'éditions!
Pour situer le contexte de l'extrait, Mike se retrouve au pays des ours bruns et leur accueil n'est pas des plus cordiaux.
A bientôt, Emmanuel
Bien décidé à leur prouver qui je suis, nous partons
tous les quatre à travers la forêt. Je m’entrave à chaque racine, abîme mes
pieds sur les aiguilles tombées des sapins et sursaute à chaque craquement dans
les arbres, ce qui fait bien rire mes trois gardes du corps. C’est que, sur ma
banquise, les bruits sont rares ! Ils marchent autour de moi de façon à ce
que je n’ai aucune envie de tenter de m’échapper. Au bout d’une longue marche
sous bonne garde, nous arrivons enfin dans une clairière. Nous sommes
rapidement entourés d’autres ours bruns qui viennent me renifler comme une bête
curieuse. Mon odeur ne semble pas leur plaire :
- Pouah, mais quelle odeur immonde! Il pue, le
faux ours !
Enfin, nous parvenons devant la tanière de leur chef.
Il en sort, hirsute et grognon. Bien plus grand que les autres, il me prend de
haut après m’avoir détaillé de la tête aux pattes :
- Je suis Bera, chef de la tribu. Pourquoi es-tu
venu sur notre territoire, étranger ? Sûrement pour nous voler notre nourriture ?
- Pas du tout, j’ai dérivé jusqu’ici sur une plaque
de glace.
- Une plaque de glace ? Impossible, la région
des glaces est trop éloignée d’ici. Tu mens, espion ! Et puis quelle
plaque de glace aurait pu te porter, vu ton poids et ta taille ?
Son attitude me laisse penser qu’il n’a pas du tout
peur de moi, contrairement aux autres. En tant que chef, il a la responsabilité
de rassurer les siens, ce qu’il fait pour l’instant à merveille.
Il annonce :
- Faites venir Zhork, le vieux sage. Lui saura nous
dire si cet animal est un ours !
Quelques instants après, la foule s’écarte
respectueusement pour laisser passer un vieil ours au pelage clairsemé et à la
démarche fatiguée. Bera lui explique ce qu’il attend de lui. Avec respect et
douceur, Zhork s’approche de moi et me flaire longuement en fermant les yeux.
Il examine mes pattes, mes oreilles et mon épaisse fourrure.
D’une voix rauque et étonnamment énergique, il
fait :
- Cet animal est bien un ours ! Il s’agit d’un
ours blanc. Il vit dans une région bien au-delà de notre territoire, au milieu
du Grand Océan de Glace.
samedi 16 mars 2013
Mike
Bonsoir tout le monde,
J'ai trouvé un titre à mon histoire d'ours: Mike, ours blanc. C'est un roman court et raconté à la première personne par Mike, un ours de six ans. Ce n'est pas sur un super-héros mais un ours ordinaire et solitaire, très attaché à son petit confort et qui va être confronté à de drôles d'épreuves.
C'est la première fois que j'écris une histoire d'animaux, et ça fait du bien de changer d'univers. J'ai choisi cet animal avant de choisir le thème de l'histoire, car j'ai toujours trouvé que les ours étaient des animaux passionnants.
Aussi, il n'y a pas d'enfant dans l'histoire, grande nouveauté!
Je pense mettre un petit extrait bientôt...
Emmanuel
J'ai trouvé un titre à mon histoire d'ours: Mike, ours blanc. C'est un roman court et raconté à la première personne par Mike, un ours de six ans. Ce n'est pas sur un super-héros mais un ours ordinaire et solitaire, très attaché à son petit confort et qui va être confronté à de drôles d'épreuves.
C'est la première fois que j'écris une histoire d'animaux, et ça fait du bien de changer d'univers. J'ai choisi cet animal avant de choisir le thème de l'histoire, car j'ai toujours trouvé que les ours étaient des animaux passionnants.
Aussi, il n'y a pas d'enfant dans l'histoire, grande nouveauté!
Je pense mettre un petit extrait bientôt...
Emmanuel
dimanche 10 mars 2013
Enquête sur le Lorient-Express, partie 2.
Il interroge alors le premier enfant, Pierre. Il
semble très nerveux et n’arrive pas à regarder le détective dans les yeux,
comme s’il avait quelque chose à se reprocher.
- Je suis allé chercher ce livre.
Il montre rapidement l’ouvrage à l’inspecteur : un roman policier.
- Un livre ? Pour lire debout, le long d’un train, en pleine campagne ?
- Qu’es-tu allé faire dans le train ?
Le garçon murmure ces deux phrases en regardant le
bout de ses chaussures :
- Je suis allé récupérer mon bonnet à ma place, ça
n’a duré que quelques secondes car mon siège est près de la porte et très
éloigné de celui de Sonia. D’ailleurs, mon bonnet est sur ma tête en ce moment.
- Très bien, merci jeune homme.
Il se tourne maintenant vers une petite fille à
l’air très assuré, Caroline. Elle
regarde le petit homme droit dans les yeux.
- A toi, pourquoi es-tu montée ?
- Moi ? C’est très simple. Je suis allée
brancher mon lecteur MP 3 sur la prise électrique située près de mon siège, au
bout du wagon.
- C’est tout ?
- Oui, j’ai vérifié qu’il se rechargeait bien, puis
je suis redescendue immédiatement. Il est encore là-haut en train de finir de
charger. D’ailleurs, puis-je aller le récupérer, monsieur l’agent ?
- Pas encore. Et je ne suis pas policier, mais
détective. Tu peux m’appeler monsieur Poireau si tu veux.
- Très bien, minaude-t-elle. Monsieur POIREAU, c’est
bizarre comme nom !
Elle pouffe de rire, très contente d’elle. Le
détective se tourne alors vers le dernier suspect, Edouard. Le petit garçon
porte des vêtements très usés et trop petits pour lui. Il a les cheveux
hirsutes et mal coupés, sa famille ne doit pas rouler sur l’or. Il ne possède
sûrement pas d’appareil perfectionné comme l’engin en question, pense Poireau.
- Et toi mon garçon ? - Je suis allé chercher ce livre.
Il montre rapidement l’ouvrage à l’inspecteur : un roman policier.
- Un livre ? Pour lire debout, le long d’un train, en pleine campagne ?
- Oui, j’adore la lecture.
- Je vois. J’en ai fini avec vous, je vous remercie,
allez retrouver votre enseignante.
Hercule Poireau s’éloigne un peu et se résume les
trois témoignages qu’il vient de recueillir. Qui est le coupable : le
petit garçon nerveux et incapable de le regarder en face, la fillette insolente
ou l’enfant qui affirme vouloir lire debout dans la neige pendant que les
autres jouent ?
Le petit homme triture sa moustache, signe d’intense
réflexion chez lui. Soudain, un immense sourire éclaire son visage. Il a
trouvé ! Il fait venir Sonia, les suspects et la maîtresse.
- Enquête résolue ! Je sais qui a pris la
console, c’est le seul suspect qui a menti…C’est … Caroline !
Tout le monde se tourne vers elle. Se sentant
acculée, elle éclate en sanglots et extirpe la SPS de sa poche de manteau et la
rend à sa propriétaire en prenant soin de ne pas croiser son regard. La
maîtresse, incrédule, congédie les trois enfants en promettant une grosse
punition à la voleuse. Elle demande :
- Comment saviez-vous qu’elle avait menti ?
- C’est bien simple, Madame. Elle affirmait avoir
branché son lecteur MP 3 à une prise pour le recharger. Cela est impossible,
pour la simple et bonne raison que l’électricité a été coupée dans le wagon dès
notre arrêt !
- Ah oui, c’est vrai ! Euh… Merci !
- De rien Madame, ce fut un réel plaisir.
C’est un Poireau content de lui qui se retourne pour
arpenter le bord de la voie ferrée, à la recherche d’un autre mystère.
Toutefois, une chose le chagrine dans cette enquête car il sait qu’il n’a pas
saisi tous ses éléments. Pensivement, triturant à nouveau sa moustache, il
marmonne :
- Console portable SPS… ou PSS… lecteur MP 3…
mais que sont ces étranges objets ?
FIN
vendredi 8 mars 2013
Enquête sur le Lorient-Express, partie 1.
Voici une histoire qui devait figurer dans le recueil de nouvelles. Je n'ai pas réussi à transfomer celle-ci pour un public adulte, alors je vous livre la version Jeunesse.
Enquête sur le Lorient-Express
- Mesdames,
messieurs, en raison de la neige amassée sur la voie, le train est dans
l’incapacité de continuer son chemin. Nous allons donc rester à l’arrêt pour
une période encore indéterminée. Veuillez-nous excuser pour ce désagrément
indépendant de notre volonté. Nous laisserons les lumières allumées mais allons
immédiatement couper l’électricité pour économiser le peu d’énergie qui reste
au train.
Le message grésillant est accueilli avec colère par
certains passagers :
- Quelle honte ! Pour une fois qu’ils ne sont
pas en grève ! Et voilà, encore une
fois la Compagnie Ferroviaire n’a pas anticipé ! C’est bien la France ça,
quelques flocons et le pays est paralysé !
Sauf que ce ne sont pas quelques flocons qui empêchent
la circulation des trains, mais un épais tapis neigeux qui prendra sûrement des
heures à être déblayé ! Il est rare qu’il neige en Bretagne, et les
communes environnantes ne possèdent évidemment pas le matériel nécessaire à une
solution rapide. Ainsi, le train qui assure la liaison Lorient-Nantes est
bloqué en plein pays breton !
Dans un wagon, un groupe d’enfants semble être gagné
par l’agitation liée à l’arrêt subit du Lorient-Express. Les questions
fusent et la pauvre maîtresse semble affolée. Elle essaie de répondre à tout le
monde, mais en vain.
-Vivement que je me retrouve dans mon lit ce soir,
se dit-elle, et que ce maudit voyage scolaire soit terminé !
Amusé, un petit homme à lunettes observe la scène.
En fait, ce ne sont pas des lunettes mais des lorgnons, des lunettes sans
montures posées sur l’arête de son nez et qui semble tenir par miracle. Cet
homme semble sorti d’une autre époque : il porte un petit chapeau et
d’impeccables moustaches. Sa tête en forme d’œuf respire la ruse et la réflexion.
Il répond à l’étrange nom d’Hercule Poireau et exerce le métier de détective.
Il est actuellement en vacances et parcourt la France à la recherche d’énigmes
tordues à résoudre.
Le contrôleur
fait irruption dans la voiture et annonce :
- Si vous voulez, vous pouvez aller vous dégourdir
les jambes dehors. Mais ne vous éloignez pas trop quand même.
Sous l’effet de cette annonce, c’est le branle-bas
de combat. Tout le monde s’habille et s’agglutine vers la sortie. Une fois
dehors, les voyageurs effectuent quelques pas. Le groupe d’enfants joue dans la
neige sous l’œil désabusé de leur vieille institutrice. Hercule Poireau est
descendu lui aussi, il s’aère l’esprit en observant la campagne environnante.
Les champs sont immaculés, le bétail a été rentré et les animaux sauvages sont
restés au chaud. Ce calme n’est troublé que par le tintement, au loin, d’une
cloche qui sonne midi.
Le détective est sorti de sa torpeur par des pleurs
émanant d’une petite fille aux tresses blondes et dont le visage est parsemé de
taches de rousseur. Celle-ci se plaint de la disparition de sa console
portable. Péniblement, elle articule :
- Maîtresse, en allant la chercher à ma place, je
n’ai pas trouvé ma SPS. J’ai cherché partout, même sur les sièges près du mien.
Mes parents vont me tuer si je ne la ramène pas.
La maîtresse fait venir les trois enfants qu’elle a
autorisés à monter avant Sonia. Elle les interroge mais tous trois nient s’être
emparés de la console. Intrigué par l’affaire, Hercule Poireau a tendu
l’oreille et s’est tenu au courant de l’histoire. Voyant la maîtresse
complètement impuissante et peu pressée d’élucider cette affaire, il se permet
d’intervenir.
- Excusez-moi. Je me présente : Hercule
Poireau, détective international actuellement en vacances. J’ai cru comprendre
qu’un objet a été dérobé, n’est-ce pas ?
- Oui, intervient la fillette. Ma console portable,
la toute dernière, la SPS avec écran digital et qui fait appareil-photo.
- Pourriez-vous m’aider à élucider cette histoire de
vol, détective ? Je dois surveiller les autres enfants. Je vous confie
ceux-ci ?
- Avec plaisir, Madame, avec plaisir.
à suivre...
mercredi 6 mars 2013
Des vacances studieuses!
En cette période de vacances scolaires, j’ai remis le bleu
de chauffe, posé l’ordi sur les genoux et je passe à nouveau mon temps sur le
canapé suédois à écrire. Je suis en ce moment sur deux choses complètement
différentes :
J’ai déjà parlé ici du recueil de nouvelles pour enfants appelé Histoires en train. Ayant fait lire les histoires à plusieurs personnes qui ont spontanément pensé que le public visé était les adultes, j’ai décidé d’ « adultiser » les textes et de les proposer en tant que nouvelles classiques, tout en changeant le titre du recueil. J’ai pour l’instant écrit uniquement pour la Jeunesse, j’espère être content du résultat…
J’ai déjà parlé ici du recueil de nouvelles pour enfants appelé Histoires en train. Ayant fait lire les histoires à plusieurs personnes qui ont spontanément pensé que le public visé était les adultes, j’ai décidé d’ « adultiser » les textes et de les proposer en tant que nouvelles classiques, tout en changeant le titre du recueil. J’ai pour l’instant écrit uniquement pour la Jeunesse, j’espère être content du résultat…
En parallèle, j’ai juste rédigé les bribes d’une histoire
pour enfants dont le titre reste à trouver et dont je n’ai en tête que le
point de départ. Voici en indices les couvertures de deux livres achetés à l’occasion
de cette création.
A bientôt, Emmanuel
mercredi 27 février 2013
Cultura Mérignac
Merci à mes acolytes Angélique Pelletier et Valérie de la Torre pour la belle dédicace du jour.
Merci aussi aus sourires et aux petites attentions du personnel du Cultura Mérignac, nous reviendrons!
Merci aussi aus sourires et aux petites attentions du personnel du Cultura Mérignac, nous reviendrons!
samedi 12 janvier 2013
Inspiration(s)
Salut tout le monde,
Un petit point sur les inspirations du moment : j’ai
fini récemment d’écrire un projet d’albums racontant les aventures d’un petit
garçon dans une fusée. Avec son grand-frère, il va faire le tour de la Terre et
se balader dans l’espace, rencontrant les différents astres et d’autres éléments
du ciel comme les nuages. Ça s’appelle Une journée en fusée et s’adresse
aux plus petits.
Aussi, je suis en pleine écriture d’un roman mettant en scène deux enfants, un garçon français et une petite ivoirienne récemment
arrivée en France. Cette histoire évoque le problème des Sans-Papiers mais
reste avant tout une histoire d’amour. J’ai essayé d’écrire avec un peu plus d’humour
que d’habitude, nous verrons si cela aboutit. Le titre (provisoire) est Joséphine,
mon amoureuse.
En 2013, je sais que je serai publié encore une fois pour Chatonou,
et j’espère que d’autres projets verront le jour cette année… je vous
tiendrai au courant !
A bientôt, Emmanuel
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