mercredi 24 août 2011

La première de couverture

Je viens de mettre en ligne la 1ère de couverture, réalisée par Fred Pinéro.

Quand je l’ai reçue, j’étais très heureux de voir cette image qui symbolisait la parution du livre ! Cette image matérialise à mon sens le futur objet, qu’il me tarde de découvrir « en vrai » afin de le feuilleter, le soupeser, le relire...et aussi, de le sentir !
 En fait, j’adore l’odeur des livres, qu’ils soient anciens et sentent le renfermé ou récents et imprimés sur un élégant papier glacé… oui, c’est ce que je vais faire en premier, le renifler !

Concernant l’illustration, le trait est résolument moderne et très joyeux, c’est une bonne chose car cela permet d’ensoleiller certains moments tristes de l’histoire. Vous le découvrirez en lisant le livre, certains passages sont illustrés par des vignettes très touchantes et remarquablement adaptées : parfois elles mettent en scène des détails, d’autres elles dévoilent les personnages à des moments intenses.


Sinon, je suis évidemment très impatient à l’idée de la prochaine sortie, pour laquelle je n’ai pas encore de date précise mais qui devrait intervenir en septembre ou octobre.


A bientôt, Emmanuel

mardi 16 août 2011

Contact avec les Editions Henry

Un mercredi de janvier, je reçus un courrier de la part des Editions Henry, que j’avais contactés car il avait publié un livre illustré par Angélique Pelletier, qui était intervenue dans ma classe.
Je l’ai négligemment ouverte en m’attendant à un poli refus dactylographié, mais là, surprise, je trouvai une lettre manuscrite rédigée par le directeur littéraire, Jean Le Boël, qui disait « sa sensibilité à la qualité du projet comme à celle de l’ émotion » et qui, surtout, « croyait possible une publication au sein de l’une de leurs collections »…. je me suis senti, fier, heureux, et aussi un petit peu apeuré !

Lors d’une première conversation téléphonique, il m’a expliqué comment allaient se dérouler les choses : l’illustration, les délais, le contrat d’édition, les dossiers de presse pour promouvoir le livre… des choses nouvelles qui ont semblé tellement irréelles jusqu’à très récemment !

Après quelques ajustements réalisés sur ses conseils (coquilles, répétitions, anglicismes, utilisation du pronom personnel « on »), nous sommes arrivés à la bouture finale du texte, lequel a été soumis à l’illustrateur Fred Pinéro. 

C’est en juin que j’ai aperçu avec plaisir les illustrations avant de découvrir la maquette finale du livre; le résultat m’a beaucoup plu et j’espère que le tout saura séduire les lecteurs.

En juillet, l’éditeur a annoncé sur son site la sortie prochaine du livre, allez-donc voir:



A bientôt, Emmanuel

lundi 8 août 2011

Réécriture et éditeurs.

Une fois l’histoire écrite entièrement, j'ai ensuite envoyé le manuscrit à une poignée d’éditeurs, mais sans grande conviction ; étrangement, j’avais fini d’écrire l’histoire et ne sentais pas le besoin de la faire lire ou de l’envoyer en masse en vue d’une publication. Les maisons d’éditions contactées ont toutes assez rapidement répondu, de façon négative, mais répondu quand même. Je ne suis pas formalisé, je ne tenais peut-être à l’époque pas assez à cette histoire !

Le temps a passé et je me disais souvent que je devais reprendre l’histoire et la relire en vue de la modifier ou de la récrire ; finalement, je me suis remis à l’ouvrage près de 3 ans plus tard, en modifiant des passages, des réflexions ou expressions émises par Sam que je trouvais avec le recul trop "adultes"... tant de temps s'était écoulé depuis la rédaction que j'avais à mon sens le recul nécessaire pour une relecture efficace.

Cette reprise de l'histoire, au bout de plusieurs années,
a tenu à deux éléments importants, le premier étant les encouragements de mon meilleur ami, seule personne à avoir lu l’histoire après mon amie jusqu’à très récemment.
Celui-ci était concerné par l’histoire car elle est librement inspirée du Cancer de sa sœur survenu il y a 10 ans et qui s’appelle d’ailleurs comme la petite fille malade de mon histoire. Lors des billets précédents, j’ai écrit que je voulais écrire sur le Cancer, et ce n’est qu’une fois la rédaction très avancée que je me suis rendu compte que je n’avais pas choisi au hasard le prénom de Sophie. L’histoire lui a plu et il m’a fortement encouragé à continuer mes démarches auprès des éditeurs.

Le deuxième moteur fut l’intervention, au sein de l’école où j’enseigne, d’une mère d’élève illustratrice de métier venue présenter deux livres sur lesquels elle a travaillé ; voir les produits finis, les questions et l’intérêt des enfants m’a donné envie de renvoyer mon histoire en vue d’une éventuelle publication.

Ces deux événements m'ont grandement permis de donner naissance au livre, je vous raconterai la suite plus tard !

A bientôt, Emmanuel.

mardi 2 août 2011

La création et l'écriture de l'histoire

Comme mentionné dans un des premiers billets de ce blog, j’ai le plus souvent écrit le soir. Une fois l’idée de départ trouvée, j’ai rapidement pris la décision de raconter l’histoire à la première personne. J’aimais me sentir dans la peau de Sam et me disais en même temps qu’il serait plus facile pour les enfants de s’identifier à lui. En clair, Sam n’est pas moi, mais certains personnages, lieux et détails de son univers sont proches ou inspirés du mien. Je vous en parlerai plus tard.

Aussi, je me suis interrogé sur l’âge que je voulais lui donner, hésitant pendant longtemps entre 8 et 11 ans ; comme certaines de ses réflexions et comportements me semblaient trop matures pour un enfant de 8 ans, j’ai décidé de lui donner 10 ans.

J’ai mis plusieurs semaines à écrire l’histoire en entier, du moins le premier jet. J’ai surtout essayé d’être original et de traiter le thème de la leucémie sans tomber dans un pathos larmoyant.
C’est pourquoi j’ai essayé d’intégrer quelques passages amusants afin de ne pas écrire une histoire uniquement triste et sérieuse. Il fallait doser ! Je devais en effet garder en tête mon intention première : aborder un sujet méconnu, voire inconnu des enfants, mais au sein d’une histoire qui plairait au lecteur.
Fréquemment, il m’arrivait, quelques jours après les avoir écrits, de modifier ou supprimer certains passages, que je jugeais lourds et redondants. J’ai voulu aussi m’éloigner des personnages caricaturaux tels que le gentil cancre attachant, le bon copain doué en sport ou le premier de la classe malingre et affublé de lunettes.

Pour plaire à un jeune lecteur et le tenir en haleine, j’ai jugé bon de garder un rythme assez rapide dans les événements et d’éviter les grandes descriptions. Ceci permet en outre à chacun de s’imaginer les personnages et les différents lieux de l’histoire, comme l’école, l’hôpital ou la maison de Sam.


La prochaine fois, je vous parlerai du chemin sinueux qui mène à la publication.

A bientôt, Emmanuel