Aussi, je me suis interrogé sur l’âge que je voulais lui donner, hésitant pendant longtemps entre 8 et 11 ans ; comme certaines de ses réflexions et comportements me semblaient trop matures pour un enfant de 8 ans, j’ai décidé de lui donner 10 ans.
J’ai mis plusieurs semaines à écrire l’histoire en entier, du moins le premier jet. J’ai surtout essayé d’être original et de traiter le thème de la leucémie sans tomber dans un pathos larmoyant.
C’est pourquoi j’ai essayé d’intégrer quelques passages amusants afin de ne pas écrire une histoire uniquement triste et sérieuse. Il fallait doser ! Je devais en effet garder en tête mon intention première : aborder un sujet méconnu, voire inconnu des enfants, mais au sein d’une histoire qui plairait au lecteur.
Fréquemment, il m’arrivait, quelques jours après les avoir écrits, de modifier ou supprimer certains passages, que je jugeais lourds et redondants. J’ai voulu aussi m’éloigner des personnages caricaturaux tels que le gentil cancre attachant, le bon copain doué en sport ou le premier de la classe malingre et affublé de lunettes.
Pour plaire à un jeune lecteur et le tenir en haleine, j’ai jugé bon de garder un rythme assez rapide dans les événements et d’éviter les grandes descriptions. Ceci permet en outre à chacun de s’imaginer les personnages et les différents lieux de l’histoire, comme l’école, l’hôpital ou la maison de Sam.
La prochaine fois, je vous parlerai du chemin sinueux qui mène à la publication.
A bientôt, Emmanuel
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